On entend souvent que la commission serait un « moteur magique » : plus le prix de vente grimpe, plus le courtier gagne – donc, forcément, il se bat pour le meilleur prix. En pratique, c’est l’inverse.
Agence immobilière → Commission classique
- Appât du gain immédiat. La commission est si importante qu’elle occupe tout l’esprit du courtier. Son réflexe ? Accepter la première offre convenable pour encaisser au plus vite.
- Pressé de conclure. Finaliser la vente un mois plus tôt, c’est toucher sa rémunération un mois plus tôt.
- Risque. Une vente précipitée peut faire perdre au propriétaire des dizaines de milliers de francs.
Agence immobilière → Forfait fixe
- Vision à long terme. La rémunération étant connue d’avance, le courtier peut prendre le temps de filtrer, négocier et retenir la meilleure proposition.
- Intérêts alignés. Son objectif rejoint le vôtre : obtenir le meilleur prix, pas simplement le plus rapide.
- Gain. Une transaction optimisée conduit à un prix de vente maximisé.
La réalité du terrain
- Pour un courtier payé à la commission, la motivation n° 1 n’est pas de faire monter le prix, mais de conclure rapidement afin de toucher son « jackpot ».
- Le courtier au forfait, lui, vise la qualité : son revenu ne dépend pas d’une course contre la montre mais d’un travail bien fait.
Conclusion
La commission ne sert pas les intérêts du propriétaire ; elle crée un conflit d’intérêts qui pousse à vendre trop vite et, souvent, moins cher.
Opter pour un courtage au forfait, c’est supprimer cette pression et garantir que la priorité demeure là où elle doit être : la défense de votre prix, et non du pourcentage du courtier.